Réforme des retraites : France Retraite avance des propositions novatrices

Spécialiste de la gestion des fins de carrière, la société France Retraite avance plusieurs propositions "qui pourraient entraîner des évolutions sociétales fondamentales", selon elle...

Dans le cadre de la réforme des retraites, parmi les 11 thèmes de la consultation citoyenne lancée en mai par le gouvernement, trois questions ont recueilli plus de la moitié des contributions des Français : Comment fonctionnera – ou devrait fonctionner - le nouveau système universel par points ? Quels seront l’âge et la durée de cotisation nécessaires pour partir ? Comment sera calculée la pension de réversion du conjoint ? Spécialiste de la gestion des fins de carrière, la société France Retraite avance pour sa part plusieurs propositions "qui pourraient entraîner des évolutions sociétales fondamentales",  selon l'entreprise. Il serait question de mettre en place une retraite progressive, pour tous, sans limite d’âge et réversible. "Avec l’allongement de la durée de vie, le statut de « retraité » n’est plus une fin en soi et impose de sortir de l’opposition étanche entre activité et retraite", indique France Retraite. Progressivement et pendant une période donnée, un actif pourrait donc inverser le temps qu’il consacre à un emploi et celui qu’il consacre à sa retraite et pourrait chaque année ré-inverser cette répartition du temps. Tout retraité pourrait reprendre une activité et la pension qui lui serait versée dépendrait alors de son taux d’activité. "La retraite progressive et le cumul emploi-retraite sont ainsi fusionnés dans un dispositif unique", précise la société qui relève qu'un partenariat public-privé serait un soutien pour une vision en temps réel des droits de chacun, soutien dans la reconstitution des droits, les régularisations et les simulations d’hypothèses d’allocation du temps en fin de carrière.

Enfin, en matière de protection du conjoint, France Retraite avance que le couple pourrait, s’il le souhaite, mettre ses droits dans un « pot commun » et se faire don de trimestre(s), de points, de majorations de pensions, etc. Le conjoint mieux loti en droits à retraite pourrait ainsi aider celui qui en aurait besoin pour mener d’autres projets ou compenser la baisse d’activité liée à sa contribution familiale (aidant familial, éducation des enfants, soutien au handicap…).