
Les ETI très favorables aux dispositifs d'épargne salariale
Consacrée à la politique de rémunération et d’avantages sociaux des Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI), l’étude réalisée par Amundi en partenariat avec le Groupe RH&M, spécialisé dans la formation en ressources humaines et management et Audirep, révèle que les dispositifs d’épargne salariale et retraite sont au coeur des politiques de ressources humaines de pratiquement toutes les ETI. Si seuls les accords de participation sont obligatoires dans les entreprises de plus de 50 salariés, 97% d’entre elles (contre 88% en 2017) proposent en moyenne 4,3 dispositifs d’épargne salariale avec en tête le Plan d’Epargne Entreprise (PEE), puis la participation, l’intéressement et le PERCO (Plan d’Epargne pour la Retraite Collectif). Les raisons de leur mise en place restent, comme en 2017, la motivation (pour 37% des ETI interrogées) et la fidélisation des collaborateurs (36%), puis l’attractivité des talents (16%) et le renfort de l’image de leur entreprise (pour 11% contre 3% en 2017), note un communiqué.
L’actionnariat salarié est actuellement proposé dans près d’un tiers des ETI interrogées (27%) et 3% comptent en proposer prochainement. Principalement établi pour fidéliser (selon 39% des ETI), motiver et renforcer la culture d’entreprise auprès des salariés, l’absence de ce dispositif dans certaines entreprises s’explique par son inadéquation à la politique de rémunération choisie ou au type d’entreprise qui ne se prête pas à l’actionnariat salarié, relève l’étude.
Par ailleurs, plus de 8 ETI interrogées sur 10 axent leur communication RH sous un angle digital. Le développement du digital passe avant tout par un intranet dédié RH (pour 81% des ETI contre 63% en 2017), des formations e-learning (71%) et la fourniture d’outils nomades aux salariés comme le téléphone, tablette, ordinateur portable (70% contre 54% en 2017).