L’assurance décès, une bonne affaire pour les compagnies françaises

L’assurance décès affiche ainsi un solde de souscription net de charges d’acquisition et de gestion nettement supérieur à celui des autres lignes d’activité

Par L'Agefi Quotidien


L’assurance décès (contrats d’assurance prévoyance, notamment emprunteur) ne représente qu’une petite partie du chiffre d’affaires des assureurs vie (9%), «mais génère 30% du résultat technique du secteur», révèle une étude sur la rentabilité des assureurs vie publiée jeudi par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). Les chiffres sont ceux de l'année 2017. L’assurance décès affiche ainsi un solde de souscription (net de charges d’acquisition et de gestion) nettement supérieur à celui des autres lignes d’activité comme les contrats en euros et en unités de compte, les contrats de retraite, de capitalisation et euro-croissance. De plus, les bénéfices techniques et financiers générés par l’assurance décès sont essentiellement redistribués à d’autres catégories d’engagements via le mécanisme de participation aux résultats, précise l'ACPR.