Monaliza se lancera dès novembre sur le marché de la retraite

Mathilde Castagna
La fintech qui assume une position de pure player devrait entrer sur le marché de la retraite dès novembre prochain pour proposer son PER assurantiel.

Un nouvel acteur débarque sur le marché, déjà bien convoité, de la retraite. En novembre prochain, la fintech Monaliza lancera sa première offre de plan d’épargne retraite (PER) assurantiel et devrait mettre à disposition de ses clients un PER compte-titres avant la fin de l’année.

«Nos véritables concurrents sont les bancassureurs et non les acteurs digitaux. Bien que nous soyons une plateforme digitale, notre positionnement au niveau du conseil est fort », indique John Elalouf, fondateur et président de Monaliza. La plateforme digitale mise sur l’intelligence artificielle et sur «une personnalisation du conseil sans commune mesure avec celle des grands réseaux». 

Un outil à trois têtes

La fintech base sa stratégie sur un outil décomposé en trois simulateurs. Ces derniers permettent de déterminer son niveau de retraite au moment de l’arrêt d’activité, de calculer les potentielles économies d’impôts et enfin d'optimiser son épargne et la capitalisation à horizon. A terme, le client devrait avoir un plan et une allocation individualisés, associés à une gestion profilée.

Sur un modèle BtoC, les tarifs appliqués par la société de John Elalouf se rapproche de la tarification des grands groupes distributeurs de PER. Les frais de gestion s’élèvent à 1%, les frais appliqués aux unités de compte s’établissent entre 0,40% et 1,60% et les frais sur les versements sont compris entre 1% et 2% maximum.

Avec Gan en qualité de porteur de risques, Monaliza comptabilise d’ores et déjà 1.600 pré-inscriptions et ne s’empêche pas de rêver à l’ouverture d’une société de gestion d’actifs à son nom.