
Les institutionnels jugent l’environnement favorable à la gestion active
Selon une étude publiée aujourd'hui par Natixis Investment Managers, deux tiers des investisseurs institutionnels internationaux (65%) s’attendent à un impact négatif des bulles financières sur leurs performances en 2018. Pour 75 % d’entre eux, l’environnement de marché actuel est favorable à la gestion active. En revanche, la part qu’ils allouent aux stratégies passives décroît pour la troisième année consécutive.
Pour protéger leurs portefeuilles contre la volatilité que devrait entraîner, selon eux, la disparition progressive des politiques monétaires ultra-accomodantes des banques centrales, les investisseurs institutionnels augmentent leurs allocations vers les actifs non-traditionnels, comme le private equity, la dette privée, les infrastructures, et l’immobilier. En quête de meilleurs rendements, ils recherchent en effet des alternatives aux obligations.
L’étude montre que 59 % de ces institutionnels pensent que la disparition artificielle de la volatilité est due aux flux vers les stratégies passives. Plus de la moitié (57 %) estiment que la gestion passive a entraîné des distorsions de prix des actifs et à créer des risques systémiques (63 %) et 72 % sont également persuadés que les investisseurs particuliers ne sont pas conscients de ces écueils.