
L’immobilier chinois: la bulle qui n’en est pas une ?
« Nous avons récemment visité la Chine et sommes arrivés à la conclusion que la bulle ne va pas éclater. En fait, nous ne sommes même pas convaincus qu’elle existe », explique ING Investment Management dans une analyse du marché immobilier chinois. Les équipes de la société de gestion juge que les villes fantômes, telles qu’elles sont montrées dans les médias, là où fleurissent des immeubles gigantesques dans des villes reculées, sont loin de constituer la norme. Concernant les prix, ils resteraient relativement abordables, 35 % à 50 % du revenu mensuel toutefois (soit 7 à 9 fois le revenu annuel). Ceci étant, l’accès au logement est devenu plus difficile au fil des années dans les quatre plus grandes villes. À Pékin, par exemple, les prix s’élevaient à pas moins de 18 fois le revenu annuel en 2010. Depuis ce niveau est redescendu à 14 fois le revenu annuel en 2012. Ceci correspond cependant encore à près de deux fois la moyenne nationale.