
Les 9.200 €/m2 en vue à Paris

Les ventes de logements anciens ont battu leur plein en Ile-de-France fin 2017, selon la dernière note de conjoncture des Notaires franciliens. Près de 46.500 logements anciens ont ainsi été vendus sur les trois mois d’août à octobre 2017, atteignant des niveaux « exceptionnels » selon les notaires, qui traduisent une hausse de 11% en un an. Comparé à la moyenne 1999-2007, période de référence prise par les notaires, les volumes de ventes montrent ainsi une progression de 15 %.
L'accélération des ventes s'est observée sur l’ensemble des types de biens de la région, d’après la chambre francilienne : les appartements (+11 %) comme les maisons (+10 %). Au total, « consécutivement à cette consolidation à un très haut niveau d’activité » fin 2017, ce sont quelque 180.000 transactions qui sont attendues en Ile-de-France sur l’ensemble de l’année. Soit plus de 15 % d'augmentation comparé à 2016.
Un nouveau cap à 9 200 €/m2 en vue à Paris
Du côté des prix, la hausse est aussi au rendez-vous, mais la conjoncture continue à montrer un marché à deux vitesses. Dans la capitale, les prix ont officiellement dépassé les 9.000 €/m2 (9 020 € exactement) en octobre, en augmentation de 8,4 % sur un an. Mais pour l’ensemble de la région, sur la période août-octobre 2017, la hausse est moins sensible, de l'ordre de 5,2 %. Celle-ci a davantage concerné les appartements (6,2 %, à un prix médian de 5.760 €/m2) que les maisons (3 %, 305.800 €), l’activité étant « moins soutenue lorsque l’on s’éloigne du cœur de l’agglomération », font remarquer les notaires.
Dans l'ensemble, le mouvement haussier est loin d’être terminé. En effet, d’après les avant-contrats de vente (promesses de vente) comptabilisés par les notaires, la capitale devrait atteindre les 9.200 €/m2 d’ici février, soit 8,9 % de hausse annuelle. Un tableau plus nuancé pour l’ensemble de la région : pour les appartements, un ralentissement est attendu en petite couronne parisienne, où la croissance début 2018 n’atteindrait que 2,7 % sur un an, tandis qu’en grande couronne, c'est un repli de 1 % qui est anticipé par les notaires. Les maisons franciliennes devraient quant à elles poursuivre leur hausse, en signant +4,6 % sur un an.