
Immobilier : une hausse à relativiser

Les principaux réseaux immobiliers ont communiqué leurs chiffres pour le premier semestre 2017. La Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM) s’est également prêté à l’exercice. A l’instar des autres réseaux, la FNAIM confirme le niveau record des ventes dans l'ancien, à plus de 900.000 depuis juin. Toutefois : « le record doit être relativisé car depuis 2000, le parc immobilier s’est accru de 20 %. De leur côté ; les ventes n’ont progressé que de 13 %. Pour égaler la rotation maximale observée l’année du millénaire, il aurait fallu parvenir à 950.000 transactions. Autre ombre au tableau, le chiffre synthétique dissimule des disparités régionales. Certes, les deux tiers des départements ont connu des progressions des ventes supérieures à 10 %. Mais près de la moitié des transactions (46 %) se sont concentrées sur vingt départements », précise la FNAIM.
Cette disparité se retrouve également dans les prix. Si les prix des appartements ont augmenté de 4,4 % en moyenne et celui des maisons de 3,4 %, certaines villes ont vu au contraire leur prix baisser de 1 à 3 % comme à Limoges, Clermont-Ferrand, Dijon, Saint- Etienne ou Le Havre. « Tandis que Marseille, Lyon, Lille ou Paris explosent la moyenne avec des hausses comprises entre 4,8 % et 5,9 %. Le record en la matière étant détenu par Bordeaux avec une hausse de 7,1 % », précise la FNAIM.