Immobilier : une hausse générale mais des dynamiques différentes

Le site MeilleursAgents.com a dévoilé son dernier observatoire de l’état du marché immobilier résidentiel français

A l’instar des chiffres dévoilés par la chambre des notaires d’Ile –de-France . Le site constate que le prix moyen au m2 est en hausse de 2 % depuis le début de l’année 2017. « En effet, le marché immobilier a vu ses prix augmenter pour la première fois depuis cinq ans. Alors que les prix avaient baissé de -11% de août 2011 à février 2016, ils ont augmenté en moyenne de 2,7 % entre mars 2016 et septembre 2017 », indique MeilleursAgents.com. Le site s’attache toutefois à expliquer que cette hausse n’est pas globale et qu’avec du recul les prix moyens sont en fait inférieurs de 8% au plus haut constaté en août 2011. « Sur l’ensemble du territoire, 16 départements voient leurs prix moyens baisser depuis un an », précise l’observatoire. Depuis un an les hausses de prix se concentrent essentiellement dans les grandes villes. L’exemple le plus emblématique reste la capitale. Les prix parisiens ont grimpé de 7,7 % en un an. « Les prix se situent aujourd’hui 2 % au-dessus du plus haut historique de mai 2011 avec un prix moyen de 8.814 euros/m2 », analyse MeilleursAgents.com.

Perspectives d'évolution des prix
MeilleursAgents.com

Au niveau de l’Ile-de-France, la hausse se propage en s’affaiblissant depuis Paris vers la petite couronne et la grande couronne. La hausse des prix est de 5,2 % dans les Hauts-de-Seine et de 2,8 % dans les départements du Val-de-Marne et de Seine-Saint-Denis. Selon MeilleursAgents.com en Province la palme de la hausse revient à Bordeaux qui affiche une progression des prix de près de 14,5% sur un an. Lyon, Strasbourg et Nantes complètent ce palmarès avec des hausses de respectivement 7,6%, 6,9% et 4,7%. L’observatoire fait le constat que la seule grande ville de province qui voit ses prix baisser est Montpellier, avec une baisse de 1,4 % sur un an.

En termes de profils d’acheteurs, MeilleursAgents.com indique que près d’un tiers des acheteurs sont des primo-accédants et que : « les investisseurs locatifs comptent pour 16 % malgré les incertitudes, la pression fiscale et l’encadrement des loyers dans certaines grandes villes ». En tous les cas la mécanique d’achat n’est pas grippée, même si cette hausse suscite des interrogations sur la solvabilité des ménages . Au total, plus de 900.000 transactions ont été réalisées durant l’année soit une hausse de 10 % par rapport à l’an dernier. « La barre symbolique du millions de transactions dans l’ancien est à portée de main », précise l’observatoire.