La start up Brickmeup, spécialisée dans l’investissement immobilier locatif clé en main, a annoncé ce mardi 30 août le lancement d’un nouveau service. Ses clients pourront désormais opter pour la création d’un portefeuille immobilier, intégralement géré par la société. Brickmeup s’occupe de la recherche des biens, de la gestion locative, de la première mise en location et des arbitrages d’achat et revente. Sans oublier la réalisation des travaux et les démarches administratives.

La principale différence avec son offre initiale est la gestion de la création de sociétés d’investissement (SAS ou SCI soumises à l’IS) pour le compte de ses clients. «Au-delà de deux à trois investissements en portefeuille, il devient plus intéressant de constituer une foncière pour investir davantage, souligne Mathieu Darras, fondateur de la proptech. Cela nous permet également d’adresser une nouvelle clientèle, qui possède déjà des actifs et qui veut structurer son patrimoine».  

Autre avantage non négligeable : ces sociétés d’investissement permettent à leurs détenteurs de s’affranchir de certaines des conditions de financement qui restreignent les ménages (notamment la limite de la capacité d’endettement à 35%).  

Ce nouveau service est accessible dès 300.000 euros et permet d’investir dans des actifs résidentiels, de bureaux mais aussi des commerces.

Brickmeup se rémunère à hauteur de 0,99% de la valeur des biens en portefeuille en frais de gestion annuels et perçoit une commission sur les acquisitions clés en main (forfait en fonction du type d’investissement compris entre 8.000 euros et 60.000 euros). Elle peut également prélever une commission sur certaines ventes non intermédiées.

La start up, qui s’est lancée en 2018, revendique à ce jour 150 opérations effectuées, 120 clients pour un investissement moyen de 300.000 euros (la valeur de la plus grosse foncière est de 2 millions d’euros). Elle opère avec une quarantaine de collaborateurs et est présente à Paris, à Orléans et à Amiens.

Brickmeup s’adresse pour l’instant majoritairement au grand public. « Nous essayons de travailler avec les CGP, mais la question du partage d’honoraires est encore un peu compliquée », confie Mathieu Darras