Le groupe Artémis mise sur les réseaux immobiliers nouvelle génération

Après sa prise de participation majoritaire en septembre dernier dans les deux réseaux immobiliers de mandataires Capifrance et Optimhome (L’Agefi Actifs n°470, p. 4), la société d’investissement de la famille Pinault a réaffirmé son intérêt pour le secteur immobilier. Si la directrice générale d’Artémis, Patricia Barbizet, n’évoque aucune intention de fusionner les deux réseaux, affirmant qu’il y a de la place pour le développement de chacun d’entre eux, force est de constater qu’il existe de nombreuses similitudes entre Capifrance et Optimhome : un réseau d’agents commerciaux à domicile (déclarés à la préfecture mais non détenteurs de la carte de transactions immobilières) répartis sur toute la France et commissionnés de manière progressive en fonction du chiffre d’affaires qu’ils génèrent (de 70 % à 98 %). D’ailleurs, le directeur général de Capifrance, Jacques Daboudet, n’exclut pas des synergies futures entre les deux agents immobiliers, notamment au niveau informatique. Concernant Capifrance, le collaborateur, en échange d’un abonnement mensuel de 360 euros HT uniquement, bénéficie de la force de frappe publicitaire et marketing du réseau ainsi que de 10 à 12 jours de formation. Sur ce dernier point, Jacques Daboudet, interrogé sur la nécessaire professionnalisation des acteurs de l’immobilier, déclare n’avoir rien à envier aux réseaux classiques. Capifrance a également mis en place un système d’animation commerciale et d’aide au démarrage afin que les 80 nouveaux prétendants mensuels rejoignant la société ne quittent pas cette dernière au bout de quelques mois comme c’est le cas pour 10 à 20 % des commerciaux qui tentent l’aventure. Très importantes en France, les ambitions de développement de Capifrance ne s’arrêtent pas pour autant aux frontières puisque la société pourrait prochainement étendre sa présence en Europe.

Société Générale Private Banking poursuit son expansion régionale 

La ligne métier de gestion de fortune du groupe Société Générale s’installe à Nantes, Nice et Toulouse. Les équipes seront rattachées respectivement aux centres régionaux de Rennes, Marseille et Bordeaux. La banque privée est également présente à Lille, Lyon, Paris et Strasbourg.