Brèves

Trois nouvelles directions à la Banque Postale et des mouvements dans son organigramme

Afin de renforcer son efficacité commerciale, La Banque Postale vient de créer trois nouvelles directions : une direction de l’activité banque de détail, une direction de l’économie sociale et locale et une direction des activités entreprises et professionnels. La direction de l’activité banque de détail - qui regroupe le marketing, la distribution multicanal, la communication commerciale et la qualité - est dirigée par Didier Moaté, ancien directeur général adjoint du Crédit Agricole d’Ile-de-France depuis 2008. La direction de l’économie sociale et locale, dont l’objectif est de faire du marché des associations et des bailleurs sociaux le deuxième marché de la banque d’ici à 2015, est supervisée par Serge Bayard, anciennement directeur de la stratégie de La Banque Postale depuis octobre 2008. Il est lui-même remplacé par Yves Brassart, directeur financier de La Banque Postale. Enfin, la troisième - la direction des activités entreprises et professionnels - est confiée à Olivier Schatz. D’ici à la fin de l’année, sous réserve de l’agrément de l’Autorité de contrôle prudentiel (ACP), ces activités s’enrichiront d’une offre de crédits.

Les pratiques des banques en matière de « développement responsable » restent timides

Le cabinet Eurogroup Consulting vient de livrer les conclusions de son premier livre blanc sur les pratiques de développement responsable dans le monde bancaire (l’étude porte sur les Banques Populaires, BNP Paribas, les Caisses d’Epargne, le Crédit Agricole, le Crédit Coopératif, le Crédit Mutuel, HSBC, La Banque Postale, Natixis, la Société Générale) et conclut que « si les banques ont toutes pris le virage du développement responsable, la majorité d’entre elles poursuit plutôt une stratégie défensive ». Pour le cabinet de conseil, adopter un comportement responsable consiste pour ces structures à « incarner un rôle de structuration et de financement de l’économie réelle, viser l’instauration d’une éthique des affaires irréprochable (déontologie, transparence, gestion des risques, contrôle interne…), affirmer son ancrage écologique, social et sociétal dans les territoires, mobiliser ses collaborateurs et favoriser de meilleures conditions de travail en interne et enfin opter pour un dialogue renouvelé avec l’ensemble de ses parties prenantes : clients, partenaires sociaux, ONG, fournisseurs, concurrents, secteur public… ».