Yomoni, anciennement Smartdays, une société digitale de gestion d’épargne vient d’annoncer avoir réalisé une première levée de fonds de 3,5 millions d’euros. Ce premier tour de table a permis de faire entrer à son capital deux actionnaires à savoir Crédit Mutuel Arkéa et Iéna Venture, l’incubateur de la Financière de l’Echiquier. La société est en cours d’agrément auprès de l’AMF.

Pour mémoire, l’Agefi Actifs a consacré en février dernier deux entretiens vidéos avec les porteurs de ce projet. L’une de ces vidéos est accessible ICI. A l’époque, Guillaume Yribarren et Laurent Girard, respectivement directeur marketing et directeur des opérations ont dévoilé une offre basée sur des mandats de gestion en ligne exclusivement investis sur des fonds indiciels côtés (ETF). Ils ont également expliqué que cette offre commerciale est destinée au primo-épargnant « plutôt jeune » disposant d’au moins 1.000 euros d’épargne non-satisfait par l’offre classique d’épargne.

Ils ont rempli désormais l’objectif annoncé en février dernier consistant à mettre à la disposition des internautes un contrat d’assurance vie – une version compte titres est également prévue - s’appuyant sur un mandat de gestion et un service d’allocation d’actifs accessible sur internet. Il est indiqué sur la plaquette de présentation que Yomoni gèrera 10 types de portefeuille caractérisés par un niveau de risque. Pour chacun sera établie une allocation spécifique de produits d’investissement en fonds indiciels (ETF).

Pour se démarquer des acteurs traditionnels de la gestion d’épargne, Yomoni communique sur des « frais de gestion limités au strict minimum et aucun frais caché ». Le tarif de gestion « tout compris » est ainsi annoncé à 1,6 % par an « incluant le mandat de gestion (0,7%), les sous-jacents ETF (0,3 %) et l’assurance vie (0,6%) ».

Le modèle économique annoncé repose sur des frais de gestion annuels basés sur les avoirs des clients, la perception de commissions demeurant exclue.

L’ouverture de cette solution au grand public est prévu pour le 15 septembre

La seconde vidéo (10 minutes 26) est accessible en ligne ICI