Orias : toujours plus d'intermédiaires

L’Orias a comptabilisé 5 % d’inscriptions en plus en 2020 par rapport à 2019.

L’Organisme pour le registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance (Orias) a publié ce jeudi 22 juillet son rapport annuel 2020.

Au 31 décembre 2020, l’organisme para-public recensait 67.572 intermédiaires immatriculés en assurance, banque et finance représentant 113.069 catégories d’inscriptions. Un chiffre en hausse de 5% comme les années passées. « Les inscriptions en qualité de mandataires d’intermédiaires d’assurance et de mandataires d’intermédiaires en opérations de banque et en services de paiement augmentent respectivement de 11% et de 13% », a souligné son président Philippe Poiget en préambule du rapport.

Sur l’ensemble de l’année, l’Orias dit avoir enregistré 62.674 demandes réparties entre les inscriptions (43%), les modifications d’inscriptions (32%) et les suppressions et radiations (20%).

Source : l'Orias

Les activités financières et d’assurance représente toujours la majorité des membres de l’Orias (59 %). La durée moyenne d’immatriculation est de 5 ans et 6 mois parmi l’ensemble des intermédiaires (inscrits dans une catégorie ou radiés).

En 2020, L'Orias a reçu 13.536 demandes de suppression/radiation, essentiellement pour des motifs d’arrêt total ou partiel d’activité ou de radiation du RCS (voir ci-dessous).

Source : l'Orias

Recrudescence des usurpations d’identité

L'Orias a profité de son rapport annuel pour alerter à nouveau sur les usurpations d’identité d’intermédiaires. S’il ne donne pas de chiffres, l’organisme prévient que leur nombre ne cesse d’augmenter ces derniers temps. Les dénominations sociales, noms commerciaux, adresses professionnelles, de certains professionnels se retrouvent ainsi sur des sites internet frauduleux à leur insu. L’AMF, l’AFG, l’ASPIM, France Invest, l’Anacofi, la Cie CIF, la CNCGP et la CNCIF ont fait front commun et alerté les épargnants et les intéressés sur le phénomène. L’Orias rappelle s’être associé à la démarche de l’AMF et de l’ACPR qui publient régulièrement les noms des sites en question. L’Orias rappelle également que des informations sont disponibles sur son site internet, avec notamment les renvois vers la plateforme Epargne Info Service et le lien vers l’application AMF Protect Epargne.