Le secteur bancaire va devoir redoubler d’efforts pour attirer et retenir les talents de demain

Dans une étude internationale réalisée en partenariat avec le cabinet de conseil Universum auprès de 108.000 étudiants dans 1.350 écoles de commerce à travers le monde, Deloitte révèle les attentes et les choix de carrière de la nouvelle génération vis-à-vis du secteur bancaire. Entre 2008 et 2013, la banque a reculé de cinq rangs pour se placer à la 35ème place dans les choix de carrière des étudiants en école de commerce sur une échelle de 100 employeurs au niveau mondial. « L’industrie bancaire doit aujourd’hui s’adapter afin d’attirer et de retenir les talents de demain. Seuls 2.600 étudiants sur 14.705 étudiants français (soit 17,6 %) ayant répondu à l’enquête choisissent au moins une banque dans leur 5 employeurs idéals», commente Damien Leurent, responsable Industrie Financière chez Deloitte. « L’équilibre entre vie privée et vie professionnelle ainsi que la sécurité de l’emploi sont en tête des préoccupations des étudiants. Néanmoins, ils n’associent pas le secteur bancaire à ces caractéristiques », déclare de son côté Philippe Burger, associé responsable Capital Humain. Si la rémunération est un facteur non négligé par les étudiants qui envisagent de faire carrière dans la banque, ces derniers sont davantage préoccupés par leur cheminement de carrière : la formation professionnelle et le développement des compétences sont considérés comme plus importants que les revenus.Par ailleurs, plus de la moitié des étudiants attirés par une carrière dans le secteur bancaire pensent qu’ils quitteront leur premier employeur pour un autre dans les trois ans suivants leur embauche. Plus de huit sur dix (85 %) s’attendent à passer moins de cinq ans dans leur première entreprise. Les étudiants intéressés par une carrière dans la banque considèrent celle-ci comme un accélérateur de carrière vers des postes qu’ils considèrent comme répondant mieux aux objectifs d’équilibre et de sécurité professionnelle.