Ancien salarié du courtier en assurances haut de gamme PatrimOne, Harold Parisot a développé, au fil des années, un réseau d’influence lui permettant de devenir, à son tour, intermédiaire pour une clientèle internationale fortunée.

Le carnet d’adresses, élément de valorisation.

De la discrétion, voilà ce que promet Harold Parisot à ses clients. En opérant en toute confidentialité, sans intervention publicitaire ou vitrine, mais par cooptation ou recommandation, le professionnel, carnet d’adresses en poche, joue le rôle d’intermédiaire pour le compte de clients particuliers fortunés, family offices, foncières privées ou fonds souverains - pour des montants minimum de 5 millions d’euros - dans les domaines de l’immobilier d’investissement ou d’habitation, des œuvres d’art ou dans le cadre de dark pool (système de vente de gré à gré concernant des transactions en bloc sur des instruments financiers hors marchés réglementés).

Pour justifier son approche, Harold Parisot prend l’exemple des biens immobiliers de luxe, lesquels « perdent de la valeur au moment même où ils sont mis en vente dans une agence immobilière ». Et d’expliquer pourquoi ils ont parfois beaucoup de mal à se vendre : « La visibilité d’un produit sur le marché exclut de fait toutes les familles d’acheteurs qui ne veulent pas d’un bien accessible à tout le monde et qui recherchent, avant toute chose, l’exclusivité. » Sachant que le plus difficile, aujourd’hui, reste de trouver des vendeurs, le marché présentant un déficit d’offre.

Perspectives de développement.

Rémunéré par une commission dégressive en fonction du montant global de la transaction et variant selon l’objet de son intervention entre 1 et 8 % environ, Harold Parisot ne s’interdit pas de réaliser des opérations à l’aide d’un autre intermédiaire si l’un dispose de l’acheteur et l’autre du vendeur et de partager ainsi la rémunération.

Lancée depuis près d’un an, la société Harold Parisot Conseils semble trouver ses marques. Avec deux affaires conclues jusqu’à maintenant sur des biens immobiliers de luxe, le professionnel juge sa première année d’activité satisfaisante et prévoit de recruter un salarié d’ici à la fin de l’année. Quatre dossiers relatifs à des œuvres d’art et à des cessions d’actions cotées sont à l’étude.

Le courtier ne compte pas s’arrêter de sitôt. Repérant, lui aussi, l’intérêt de la clientèle chinoise pour investir en France - essentiellement des Hongkongais -, et plus particulièrement à Paris, Harold Parisot a récemment fait traduire son site internet en mandarin afin de se faire connaître de cette cible qu’il juge à fort potentiel.