Avec un résultat net part du groupe négatif de près de 1,5 milliard d’euros, Crédit Agricole SA a signé une année 2011 très difficile. En cause, sa filiale grecque Emporiki qui, avec un coût du risque en hausse de 38,7 % à 1,4 milliard d’euros, représentant 25 % du coût du risque total du groupe et dont 246 millions d’euros sont attribuables à la participation de la banque au plan de soutien à la Grèce, a contribué négativement au résultat net part du groupe à hauteur de 1,67 milliard d’euros pour un produit net bancaire (PNB) de 721 millions d’euros.

Au total, la banque de proximité à l’international comprenant plus de 2.500 agences en Italie, Grèce, Pologne, Ukraine, Serbie, Bulgarie, Roumanie, Albanie, Chypre, Maroc, Egypte et Madagascar a fait état d’un résultat net part du groupe de 2,6 milliards d’euros pour un PNB d’un peu plus de 3 milliards d’euros.

Au premier trimestre 2012, le coût du risque sur la période avait atteint 944 millions d’euros, soit trois fois plus qu’au premier trimestre 2011, et la perte s’est chiffrée à 846 millions d’euros. Hors Grèce, la banque de proximité à l’international a affiché un gain de 59 millions d’euros. Emporiki a participé négativement au résultat du groupe pour 904 millions d’euros.

A titre de comparaison, en 2011, la banque privée hors caisses régionales (BGPI aujourd’hui rebaptisée CA Indosuez Private Banking, CA Suisse, CA Luxembourg, CFM Monaco, CA Espagne, CA Miami, DTVM Brésil et LCL Banque privée), a participé à hauteur de 113 millions d’euros au résultat net part du groupe pour des revenus de 676 millions d’euros.