Brèves alloc

Le marché locatif privé très disparate d’une région à une autre

Selon la dernière étude de Clameur (Connaître les loyers et analyser les marchés sur les espaces urbains et ruraux), les loyers de marchés se sont inscrits depuis le début de l’année sur un rythme de croissance annuel de 1,4 % tout en affichant une hétérogénéité marquée entre les régions. Ainsi, les loyers diminuent dans 34,7 % des villes, ils augmentent de 1 % à 2,5 % pour 17,6 % de l’échantillon et de plus de 5 % dans 15,9 % des zones analysées. Les studios et 1 pièce (24 % du marché) enregistrent la hausse la plus lente, soit 0,4 %, alors que les 4 et 5 pièces et plus ont crû le plus vite, respectivement de 3 % et 2,8 %. Derrière une moyenne France entière de 12,2 euros/m_ se révèlent de grandes disparités entre les types de logements. Sans aucun doute, les studios restent les plus chers, à 16,1 euros/m_, tandis que les plus grandes superficies demeurent les moins onéreuses, à 9,1 euros/m_. La localisation, mais aussi l’état d’entretien du logement, contribuent à la forte dispersion des loyers en France qui s’étend de 3,5 euros/m_ à 34 euros/m_.

L’effort d’amélioration des biens s’est établi depuis le début de l’année à son niveau le plus élevé constaté depuis dix ans. « Même si les perspectives de retour sur investissement ne sont pas excellentes, la réalisation de travaux contribue à la réduction du risque de vacance prolongée des biens remis sur le marché », précise l’étude. Cependant, en raison d’un déséquilibre de marché, certaines villes connaissent une vacance locative élevée. Ainsi, 17 départements cumulent un temps de vacance plus élevé qu’ailleurs et en augmentation sensible. Dans ces départements, la hausse des loyers en cas de relocation est bien évidemment plus faible qu’ailleurs.

Reprise de la collecte des SCPI au premier semestre 2010

Selon l’Aspim et l’IEIF, les SCPI ont relevé leur niveau de collecte nette au premier semestre 2010 pour atteindre 600 millions d’euros alors qu’elles n’avaient collecté que 124 millions d’euros au premier semestre 2009. Quant au marché secondaire, il s’est un peu ralenti, le nombre d’échanges baissant de 7 % par rapport à la même période en 2009 et s’établissant à 191 millions d’euros. La capitalisation des SCPI atteint ainsi 19,8 milliards d’euros.