Immobilier

Un marché francilien marqué par la rareté de l’offre

A l’occasion de la présentation des résultats semestriels du 22ème Observatoire Francilien de l’Immobilier organisé par la Chambre FNAIM Paris-Ile-de-France, Gilles Ricour de Bourgies, le nouveau président en fonction depuis le 1er janvier et Jean-Hervé Ruellan, administrateur, se montrent plutôt optimistes en ce début 2010 quant à une éventuelle reprise du marché. Il faut dire que l’année 2009 s’est avérée plus que douloureuse.

Le nombre moyen de mandats de vente signés par cabinet en Ile de France ressort à un niveau de 43,08 au second semestre, « le plus bas jamais enregistré », précise Jean-Hervé Ruellan correspondant à une baisse de 25 % par rapport à la même période en 2008 et de 31 % par rapport au premier semestre 2009. La prudence de la clientèle et la rareté de l’offre conjuguées à la forte augmentation des créations d’agences en 2006-2007 qui ont contribué à diminuer la moyenne, sont les principales causes avancées par les professionnels. Ces derniers constatent néanmoins une présence toujours forte des acquéreurs entraînant une baisse des délais de réalisation et une amélioration du nombre moyen des promesses de vente réalisées par rapport à 2008, à Paris en particulier. Selon les administrateurs de biens parisiens, le montant des transactions résiste à la baisse, les produits de qualité tirant les prix vers le haut.