Après s'être penché sur des thématiques communes aux propositions des candidats à la présidentielle, comme les transmissions ou les retraites, l'Institut Montaigne a réalisé un chiffrage transversal des programmes. Si aucun candidat n'arrive à l'équilibre, certains «crament la caisse» plus que d'autres. 

Jean Luc-Mélenchon est celui qui se trouve le plus dans le rouge, avec un bilan de -219 milliards d'euros (contre +17 milliards selon le candidat). Suivent Eric Zemmour à -145 milliards d'euros (-20 milliards selon le candidat), Marine Le Pen à -102 milliards (-13 milliards d'après la candidate), Emmanuel Macron à -44,5 milliards d'euros (-6 milliards d'après le candidat) et enfin Valérie Pécresse à -35 milliards d'euros là où la candidate escompte un excédent de 42 milliards d'euros. 

Cette analyse doit être nuancée par la non prise en compte de nombreuses mesures par le think tank, selon lui pas assez détaillées, dont la matérialisation est incertaine ou parce que le calcul est en cours. 

Pour Jean-Luc Mélenchon par exemple, la sixième semaine de congés payés pour tous les salariés ou la refonte de l'impôt sur les sociétés ne sont pas prises en compte. De même, pour la hausse du salaire des enseignants par l'attribution de nouvelles tâches où la transformation de Pôle Emploi en un guichet unique proposées par le candidat Emmanuel Macron. Le calcul est donc loin d'être exhaustif.