
Les foncières font valoir leurs atouts auprès des pouvoirs publics
Dans le premier numéro de son nouveau magazine, SIIC+, la Fédération des sociétés immobilières et foncières (Fsif) rappelle la position d’acteurs de poids des sociétés d’investissements immobiliers cotées (Siic) dans l’économie française à l’appui de deux études menées par PwC pour le compte de la fédération.
D’une part, avec « l’abandon du régime Siic (qui permet aux foncières cotées d’être exonérées d’impôt sur les sociétés (IS) en contrepartie d’une obligation de distribution de 85 % des revenus locatifs et 50 % des plus-values de cession, reportant ainsi la fiscalité sur les actionnaires), l’Etat collecterait un impôt global de 220 millions d’euros par an, contre 338 actuellement ». Sans être très précis, le gouvernement avait soumis l’idée de conditionner ce régime fiscal à une obligation de détention par les Siic d’une proportion de logements suscitant les inquiétudes de ces foncières cotées massivement investies en immobilier d’entreprise. Un risque vraisemblablement dissipé d’après les déclarations récentes de Christophe Kullmann, directeur général de Foncière des Régions et nouveau président de la Fsif dans Les Echos. « La solution ne passe pas par l’obligation », explique Dorian Kelberg, délégué général de la Fsif, souhaitant s’impliquer indirectement en aidant « le gouvernement à réfléchir à la façon de reconstituer de l’offre, en particulier sur le logement intermédiaire dans les grandes agglomérations ».
D’autre part, la Fsif fait valoir la contribution des 41 Siic françaises à l’emploi sur le territoire (3.350 emplois directs et 46.150 emplois indirects) et leur force de frappe en tant qu’investisseurs : « 17 milliards d’euros seront investis sur les cinq prochaines années en France et 31 milliards d’euros en Europe. »