CLCV tacle le contenu des annonces locatives

Selon une étude de l'association de consommateurs, seules 6% des annonces comportent l'intégralité des annonces obligatoires.

A ce niveau de réprimande, on est plus proche d'un «zéro pointé» que d'un «peut mieux faire». Une étude de l'association CLCV révèle que seules 6% des annonces de logements mis en location respectent l'intégralité des mentions obligatoires.

Si le taux de 0% côté particuliers fait chuter la moyenne, celui de 17% côté professionnels n'est guère reluisant. Montant du loyer et du dépôt de garantie, charges mensuelles, classe énergétique du bien, superficie... En moyenne, les agences font figurer 80% des mentions requises, contre 70% pour les particuliers. En tête des oublis, on trouve le montant du dépôt de garantie (58%), suivi des mentions relatives à l'encadrement des loyers (43%) et de celles relatives aux dépenses énergétiques du logement (14%). 

«Il convient de ne pas généraliser : les annonces de PAP s’avèrent plus précises que celles publiées sur le site de la Fnaim par exemple (présence de 83 % des mentions obligatoires contre 62 %) !, tacle l'association de consommateur dans un communiqué. Nous avons d’ailleurs constaté, au fil de nos différentes enquêtes, une baisse de la qualité rédactionnelle des annonces publiées par les professionnels.»

Attaquée, la Fédération nationale de l'immobilier a indiqué dans un communiqué prendre acte des résultats de l'étude. Sans contester les chiffres, la Fnaim appuie sur «la complexité et la surabondance de nouvelles normes» qui «empêchent consommateurs et professionnels de s’y retrouver, et que l’accompagnement par un professionnel demeure une assurance de sécurité et de respect de la loi dans la location».