L’année 2012 s’achève sur une note peu optimiste pour l’année prochaine. D’après les professionnels, ni la conjoncture, ni les différents dispositifs fiscaux ne seront en mesure de soutenir le niveau d’activité. Dans l’ancien, vendeurs et acheteurs, déjà peu confiants dans l’avenir économique du pays et attentistes par rapport à l’action du gouvernement, n’accordent visiblement plus leurs violons sur le niveau des prix : les transactions ont chuté d’environ 20 % en moyenne sur le territoire.

Sans amélioration notable de l’environnement actuel, les volumes, prévus autour de 650.000 transactions cette année, pourraient passer sous la barre des 600.000 en 2013, rejoignant ainsi les chiffres enregistrés en 2009. Dans le neuf, promoteurs et constructeurs ne prévoient pas non plus d’augmenter leurs ventes en 2013. Tributaires de la générosité fiscale de l’Etat à leur égard, les marchés de l’accession et de l’investissement locatif ont subi directement les effets de la reconfiguration du PTZ+ et de la baisse du taux de réduction d’impôts du Scellier. De son côté, le marché du crédit à l’habitat accuse le coup, la production est attendue cette année aux alentours de 110 à 120 milliards d’euros contre 160 milliards d’euros en 2011, soit un recul compris entre 25 % et 30 % sur un an.