L’Eurocroissance est “un contrat d’assurance-vie complexe, nécessitant de la pédagogie”, explique Roland Lescure,  président LREM de la Commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, et rapporteur général du projet de loi Pacte. Il revient dans une interview accordée à l’Agefi Hebdo sur les principales mesures du texte, examiné en séance publique à l’Assemblée nationale cette semaine. “L’esprit du projet porte à développer l’éducation financière”, citant par exemple l’instauration d’un reporting trimestriel sur l’assurance-vie, adopté par amendement en commission.. “Il vise aussi à stimuler la concurrence, par exemple en donnant accès à des fonds professionnels, c’est à dire de capital-risque", souligne-t-il.  

Le député est également revenu sur le rejet par les députés de la transférabilité des contrats d’assurance-vie (voir notre article sur le sujet) : “imposer les transferts dans l’assurance-vie conduirait les compagnies d’assurances à réduire leurs passifs. Ce serait contraire à l’effet global recherché par le projet Pacte, en risquant une baisse des investissements en actions”. Quant au plafonnement des commissions de transfert, “il n’est pas question d’administrer les frais, mais d’apporter une transparence sur ce qui est appliqué à l’épargne, notamment pour les cas de transfert”, précise le député.  

Les mesures envisagées par ce projet de loi pourraient générer 200 milliards d’euros de plus pour le financement des entreprises, en particulier petites et moyennes (PME), compris le FCPR (fonds commun de placement à risques, NDLR) retail, le plan d’épargne en actions PME ou Eurocroissance. 

Retrouvez l’intégralité de l’interview sur le site de l’Agefi.