Geoffroy Brossier, directeur service clients vie, SwissLife

Nous tenons régulièrement des réunions avec la direction des investissements pour mettre sur pied une gestion financière proactive.

Comment sont traitées les demandes d’informations émanant de vos partenaires CGPI ?

Geoffroy Brossier. - D’ordinaire, c’est le centre de transfert des demandes qui gère directement près de 80 % des sollicitations émanant des clients vie. Sur des sujets plus complexes, cette équipe oriente les demandeurs vers un autre service, le support technique aux intermédiaires qui est l’interlocuteur privilégié des CGPI.

Des outils spécifiques leur sont-ils dédiés ?

- Les conseillers peuvent utiliser certaines fonctionnalités de notre outil de pilotage pour suivre le flux des dossiers. Cet instrument alimente par exemple le portail internet consacré aux CGPI, SwissLife Patrimoine, d’informations en provenance du back-office. Sur ce site, chaque apporteur a également la faculté de vérifier pendant trente jours l’état d’avancement de sa demande. Par ailleurs, nous tenons régulièrement des réunions avec la direction des investissements pour mettre sur pied une gestion financière proactive. En pratique, dès qu’un dividende tombe sur le compte de Swisslife Assurance et Patrimoine, au titre d’un support sélectionné par le conseiller, la direction nous en informe et procède à un investissement rapide du montant en question sur le contrat d'assurance vie du client.

Le back-office dispose-t-il d’une quelconque marge de manœuvre sur la répartition des différents frais ?

- Non, la rémunération des apporteurs est fonction d’un protocole signé entre l’inspecteur et le CGPI qui est saisi dans un système d’information. La seule marge possible concerne les frais d’entrée qui sont indiqués sur les bulletins de souscription. Encore faut-il recevoir l’accord de la hiérarchie. Quant aux frais de gestion, ils ne peuvent pas être retouchés, sauf cas exceptionnels.